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vendredi 3 juillet 2015

CORBEAU DES MERS (Au 1684)


Type : Cotre à corne (ou Sloup)


Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ;  une grand-voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette.


Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1931
Autres noms  : aucun.
Utilisation initiale : bateau de pêche (langoustier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Vannes
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière et de promenade.

Signification du nom : Corbeau des mers : C'est le surnom donné au cormoran. 

Longueur hors-tout :  14 m
Longueur de la coque : 11,5 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  4 m
Tirant d'eau maximal : 2 m
Tirant d'air :  m
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure : 100  m² 

État : En attente de restauration.
Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors. Immatriculation en blanc sur fond bleu : Au 1684.

Arrière : voûte et tableau incliné ; barre franche.
Coque : blanche et noire, pavois noir

Superstructures : discrètes.
  
    Le Corbeau des mers est un ancien langoustier de l'île de Sein,  célèbre pour avoir été un des premiers bateaux à avoir rejoint les Forces Françaises Libres du  général De Gaulle  en Angleterre : il avait quitté son île le 26 juin 1940, avec 26 personnes à bord, pour rejoindre la Cornouailles britannique.
     Le bateau a été découvert, à l'abandon dans le port du légué à Saint-Brieuc, par le colonel Rémy, en 1981. Il a alors été restauré par le chantier du Guip. Classé monument historique depuis 1991, il est attaché au musée de la résistance de Saint--Marcel (qui se trouve entre Vannes et Ploërmel). Le cotre est habituellement amarré, quand il n'est pas en croisière, à l'extrémité du bassin à flot de Vannes, en plein centre ville depuis avril 1998. Il était pour l'occasion commandé par Éric Tabarly. Une des dernières navigations du célèbre navigateur, mort en juin de la même année après être tombé à l'eau depuis son Pen Duick.
     Le Corbeau des mers navigue souvent dans le Golfe du Morbihan, qui comprend les quartiers maritimes de Vannes (Va) et d'Auray (Ay). Aussi ne  faut-il  pas confondre son immatriculation  (Au 1684) avec Ay : Au est l'initiale du quartier d'Audierne, dont dépend l'ile de Sein. C'est l'immatriculation d'origine du bateau.
       Il a été géré par une association qui organisait des sorties à but éducatif. Aujourd'hui, c'est la Compagnie des îles (compagnie maritime assurant la desserte des îles morbihannaises) qui le fait naviguer. En juin 2010, il a refait, en croisière, le voyage qui l'avait mené de Sein à Newlyn près de Penzance, en juin 1940. Au retour, il a participé aux fêtes de Douarnenez. En 2011 il était présent, comme à chaque édition, à la Semaine du Golfe du Morbihan.    
      Le cotre devait à nouveau traverser la Manche en 2015 pour commémorer les 75 ans de sa célèbre traversée de juin 1940, mais apparemment la restauration n'est pas terminée. Fidèle participant  de la semaine du Golfe du Morbihan, il a passé l'édition 2015 à son poste d'amarrage de Vannes. En 2016, il est en restauration au chantier Tanguy de Douarnenez et devrait être présent aux fêtes de Brest et de Douarnenez. Cependant, début mai, il reste encore beaucoup de travail à faire. Voici une image envoyée par François Berland su facebook, le 8 mai 2016
 

lundi 12 mai 2014

SEIZ AVEL


Type : cotre à corne.
à Douarnenez en 2016.

Gréement : mât en 1 seule  partie (à pible) ; une grand-voile à corne et un flèche ; un foc, une trinquette;  bout-dehors.


Matériaux : coque  en bois ; mât  en bois.
Date et lieu de lancement :  1984 , au chantier du Guip sur des plans de François Vivier.
Autres noms  : aucun

Utilisation initiale : voilier de croisière
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière et de promenade privé
 
Signification du nom :  Seiz Avel , en breton, peut signifier  les 7 vents. Mais lesquels ?

Longueur hors-tout :  m
Longueur de la coque : 9,2 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 3,2 m
Tirant d'eau maximal :  m
Tirant d'air :  m
Déplacement : 7,5 t.
Surface maxi de voilure :  78 m² 

État : relativement récent, bien entretenu
Avant : étrave  faiblement inclinée ; bout-dehors.
Arrière : à tableau incliné ;  barre franche.
Coque : blanc, pavois gris


Superstructures : rouf discret.

      Seiz Avel  est une réplique de langoustier de Camaret, construit en 1984 sur des plans de François Vivier. Ce voilier habitable a été conçu pour la plaisance et on peut le rencontrer dans les rassemblements de bateaux traditionnels.


lundi 9 mai 2011

AN ASKELL

Type : Cotre à corne, sloup
Gréement : Démâté. lorsque le bateau était gréé :mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette.On parle de sloup, mais la différence avec un cotre n'est pas évidente... 
Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement : 1989 à Douarnenez (dessiné et construit par Jean-Pierre Philippe) 
Autres noms  : aucun 
Utilisation initiale : bateau de plaisance, réplique d'un langoustier.
Dernière nationalité connue : française
Futur port d'attache : Douarnenez.
Future utilisation : Voilier de croisière et de promenade (privé).
Signification du nom : An Askell : c'est le nom breton qui désigne l'aile (c'est aussi le nom de  la nageoire).
     
Longueur hors-tout :   m
Longueur de la coque : 10,9 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale :  m
Tirant d'eau maximal : m
Tirant d'air :
Déplacement :  t.
Surface maxi de voilure :  m² 

État : nécessite une restauration ; en vente début 2011. se dégrade de plus en plus.
Avant : étrave peu inclinée ; bout-dehors (quand le bateau naviguait). 

Arrière : voûte élancée, dite "en cul de poule" ; tableau élancé. 
Coque : blanche (carène rouge) ; pavois bleu foncé. Immatriculation à l'avant : Au 1989 (Au est l'initiale du quartier d'Audierne ; 1989 indique la date de lancement). 

Superstructures : peu visibles.

An Askell  a été commencé en 1987 à Douarnenez,sur un terre-plein du Port-Rhu, près de la place d'Enfer et du musée maritime. Il a été lancé en 1989. Il a été réalisé d'après la demi-coque d'un langoustier construit par le chantier Jacq, de l'Hôpital-Camfrout. Le bateau original était vraisemblablement le Fléau des Critiqueurs. Les détails et le gréement étaient réalisés à la façon des langoustiers d'Audierne ; le bateau est d'ailleurs immatriculé Au.
Le constructeur, et premier propriétaire d'An Askell, était Jean-Pierre-Philippe, réalisateur de plusieurs bateaux traditionnels (Telenn Mor, An Leostic, entre autres). Aujourd'hui décédé, il a mis en chantier Skellig, le langoustier douarneniste, lancé à Douarnenez au printemps 2012..
Aujourd'hui, An Askell attend qu'un acheteur le reprenne et le remette en état de naviguer. ; s'il n'est pas trop tard...

jeudi 7 avril 2011

CAP SIZUN (Au 1991)

Type : Sloup à corne
Gréement : mât en 1 seule  partie (à  pible) ;  une grand- voile à corne, un flèche ; un foc, une trinquette.On parle de sloup, mais la différence avec un cotre n'est pas évidente... le numéro Au 1991 est inscrit sur la grand-voile, et la trinquette (blanche) est ornée des armoiries du Cap Sizun.


Matériaux : coque et  pont en bois  ; mât en bois.
Date et lieu de lancement :  1991, par le chantier SCOP Naval de Douarnenez, sur un terre-plein d'Audierne (Finistère-sud)
Autres noms  : aucun ; le bateau ayant servi de modèle s'appelait Lapart-Bihen.
Utilisation initiale : voilier de plaisance, réplique d'un bateau de pêche (langoustier-thonier)
Dernière nationalité connue : française
Dernier port d'attache connu : Audierne.
Dernière utilisation connue : Voilier associatif de croisière et de promenade.

      Signification du nom : Cap Sizun : c'est une région bretonne, qui se termine à l'ouest par la pointe du Raz et la pointe du Van ; au sud, il jouxte le Pays Bigouden ; à l'est, il se termine aux approches de Douarnenez et de Quimper. Sa capitale est Pont-Croix, et son activité économique tourne autour de l'agglomération d'Audierne-Plouhinec, actuellement en déclin à cause de sa position excentrée (c'est un des bouts du monde bretons) et de l'épuisement des stocks de langoustes. La pêche la plus active est , de nos jours, celle du bar de ligne, pratiquée par des marins seuls à bord de leur petite vedette rapide ; une pêche très acrobatique.
     Le bateau Cap-Sizun est évidemment l'emblème navigant de cette région très originale, dont les habitants ont su empêcher l'installation d'une centrale nucléaire en un des points les plus beaux des côtes françaises : la pointe du Raz. Il perpétue le souvenir du temps où la pêche au maquereau, à la sardine et à la langouste  était une activité prospère.
      Lapart-Bihen : Lapart est un nom de famille assez répandu dans le Finistère ; Bihen, ou Bihan, signifie petit en breton. 
Longueur hors-tout :  21,3 m
Longueur de la coque : 15 m
Longueur à la flottaison : m 
Largeur maximale : 5 m
Tirant d'eau maximal : 2,4 m
Tirant d'air :
Déplacement : 40 t.
Surface maxi de voilure : 200  m² 

État : récent, entretenu régulièrement
Avant : étrave presque verticale ; bout-dehors. numéro Au 1991 (Au pour Audierne, 1991 pour l'année de construction)

Arrière : voûte élancée, dite "en cul de poule"
Coque : vert clair, vert foncé ; pavois vert foncé ; fin liston jaune. 

Superstructures : très discrètes : clairevoie, descentes..
       Cap Sizun  a été construit dans le cadre du concours "bateaux des côtes de France", organisé pour les fêtes de Brest 1992. Sa coque est la réplique d'un bateau de pêche des années 1930, Lapart-Bihen ; cependant, l'original était gréé avec des voiles au tiers, comme une chaloupe. Il pratiquait la pêche au thon, aux lignes traînantes portées par des tangons, pendant la belle saison. Le reste de l'année, il pêchait la langouste aux casiers. Il était  équipé d'un vivier, dont on bouchait les trous pour la période de pêche au thon.
      Le bateau est géré, depuis sa construction, par une association ; il peut embarquer 13 personnes, dont au moins 4 équipiers qualifiés. Il participe à de nombreux rassemblements de voiliers en Bretagne.